Le head wrap : l’accessoire qui manque à ta vie! - Beauties Lab

Le head wrap : l’accessoire qui manque à ta vie!

Le head wrap: l’accessoire à découvrir!



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Ok c’est le printemps (genre). Suis-je la seule qui est siiiii excitée à l’idée de sentir le soleil sur ma peau like the very first time?! Girl, c’est le temps de sortir la couleur de ton placard. C’est le temps de revivre. C’est le temps d’OSER! Justement, je vais te faire une proposition que tu ne pourras pas refuser. Ça fait que, tu me remercieras plus tard d’avoir démystifié — juste pour toi — l’art du head wrap : l’accessoire manquant désespérément à ta garde-robe.



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Mon petit doigt me dit que tu y as peut-être même déjà pensé. On voit de plus en plus les leaders de tendances de ce monde, arborer fièrement ces jolies “turbanettes'“. Shout out à Vanessa Pilon qui rock d’ailleurs ces bandeaux et les head wraps avec brio!



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Il n’en demeure pas moins que dans l’esprit de plusieurs, le port des head wraps serait « réservé » aux membres des diverses communautés noires de sorte que plusieurs ressentiraient un malaise à les porter. I get it.

But… NO !

On va mettre une chose au clair : le head wrap est un accessoire historiquement et culturellement chargé, certes, mais n’oublions pas qu’il porte en lui la force incommensurable et la résilience inégalée de la femme noire. Pour moi, voir des femmes de toutes les couleurs porter le head wrap, je trouve ça beau (tellement beau!) Ça me rappelle que nous sommes UNE, et qu’entre femmes, il faut s’aimer. Entre femmes, il faut s’élever, se célébrer. Because if we don’t, nobody else will.



The sisterhood is real! 

Le head wrap est une extension de ta couronne naturelle, la pièce de résistance de ton outfit, le statement piece qui va te faire sortir du lot et te faire sentir comme la KWEEN que tu es.

 

En parlant de KWEENS ⬇️⬇️⬇️



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Crédit photo : Sarah Laroche

Modèles: Vanessa Duchelle, Jessica Prudencio, Juliette Gariépy, Mahée Poirier


La première fois que je me suis tournée vers le port du head wrap, c’est lors de ma transition capillaire vers un afro naturel. La vie n’était pas facile entre les frisotis weirdos et rebelles qui, finalement, n’en faisaient qu’à leur tête. Je ne savais plus comment gérer cette chevelure désordonnée, aux allures quelques fois anarchiques. Un beau samedi matin, bien écœurée de la situation, je me suis rendue chez Ardène pour m’acheter un foulard « infinity » que j’ai coupé en plein milieu pour ainsi créer mon premier head wrap

Ma vie a changé. Je suis passée de la fille incapable de gérer sa tignasse à Erika Badhu en moins de 5 minutes. Facile de même. Ce fut le début d’une histoire d’ 💗 qui depuis, ne fait que grandir.



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Crédit photo : Sarah Laroche

Modèles: Cath Darbouze, Juliette Gariépy


Ça vient d’où?

La tradition du head wrap est originaire de l’Afrique subsaharienne. Les femmes le portait pour se protéger du soleil, absorber la transpiration et faciliter le transport d’objets sur leur tête. Mais ce petit foulard n’avait pas qu’une fonction utilitaire. Les femmes portaient également le foulard pour se protéger des mauvais esprits. Intrinsèquement lié à l’identité de la femme africaine et d’ailleurs considéré comme un attribut de la féminité, le head wrap était utilisé comme accessoire stylistique venant accentuer la beauté naturelle du visage de la femme notamment lors de grandes occasions.





Un foulard qui veut tout dire?

T’imagines? Selon la couleur, le tissu et les motifs de leur foulard, le head wrap témoignait de l’allégeance religieuse, du statut social et des origines de la femme le portant. T’es pas prête pour la suite : dépendamment du style de l’attaché, les femmes pouvaient laisser savoir aux hommes leur statut matrimonial!

Bye bye Tinder 🔥 Hello head wrap!



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Les femmes noires, OBLIGÉES de cacher leurs cheveux?

Oui madame. T’as bien lu! Vers la fin du 18e siècle, en Louisiane, les lois « somptuaires » ou « Tignon », sont venues imposer aux femmes noires, esclaves comme libres, le port d’un foulard appelé tignon afin de couvrir leurs cheveux jugés inacceptables à cause de leur « extravagance ». L’histoire veut que les femmes blanches jalousaient l’attention que recevaient les femmes noires de la part de la gent masculine blanche #DRAMA – attention qu’on attribuait entre autres à leurs coiffures élaborées d’ailleurs condamnées comme ostentatoires. Ouin...  Heureusement, le gouverneur de l’époque n’a même pas eu besoin de passer par la clause dérogatoire! Easy peasy baby. La mission de ces lois était claire: réduire l’influence croissante de la population noire libre, les distinguer de la population blanche et perpétuer la hiérarchie sociale prédominante.



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Cependant, les femmes noires ont su déjouer l’essence de ces lois en se réappropriant le port du foulard.  Destiné à n’être qu’un symbole de répression, le tignon deviendra plutôt un véritable accessoire de mode entre les mains des femmes noires #CHECKMATE.



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Crédit photo: Sarah Laroche

Modèles: Juliette Gariépy, Vanessa Duchelle, Jessica Prudencio, Mahée Poirier & Cath Darbouze


Le head wrap est un mode d’expression, un déversoir infini pour ta créativité et un accessoire de mode sans égal. Mais avant tout, le head wrap c’est un hommage à la femme, à son cran, à son intelligence et à sa beauté. Le head wrap c’est notre couronne. It was about time we claimed back our throne ladies.


Un immense merci à Sarah Laroche pour les photos, Émilie M. A-H pour les mises en beauté et les 4 femmes extraordinaires qui m’ont accompagnées devant la caméra!



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