« Bonjour, mon nom est Gabrielle et je suis nomophobe. » C'est probablement ce que je vous aurais dit dans un passé pas si lointain. Au moment de lire ces lignes, tu es évidemment derrière un écran. Savais-tu que les Américains moyens passent plus de la moitié de leur vie éveillée à regarder un écran ? Dès qu'on n'a rien à faire, on ouvre notre cellulaire ou la télévision. C'est devenu un automatisme.
Je me suis récemment interrogé à savoir à quel point j'étais devenu esclave de mon cellulaire. Il y a de ça quelques années, j'étais traduit obsédée par mon cellulaire et les réseaux sociaux. La tendance en ce moment est de publier des histoires de nos vies. As-tu déjà remarqué à quel point il est devenu « important » de partager nos moments précieux (ou non). Comme si l'intimité n'avait plus de valeur réelle... Comme si nous étions des exhibitionnistes et/ou des voyeurs. Surtout, comme s'il était plus important de partager nos moments que de les vivre. Bon, tu me trouves sûrement négatif en ce moment. J'admet quand même que les publications sur les réseaux sociaux nous permettent aussi de faire un tas de trouvailles (Beauties est là pour ça! wink wink). Mais en revanche, il faut prendre conscience de l'impact psychologique et social que ça peut avoir.
Tout ça pour te dire que j'ai récemment admis que je passais trop de temps derrière un écran, particulièrement mon cellulaire. J'ai donc fait une petite « détox ». Les premières fois où je suis sortie de la maison sans mon cellulaire, j'ai ressenti un profond malaise et un sentiment de manque de sécurité. Maintenant, j'ai l'impression de mieux vivre et de vivre davantage. Je regarde encore des écrans. Je suis d'ailleurs retenu scotchée devant ma télé durant un week-end comme une accro pour écouter la dernière saison de Narcos. Je publie encore du contenu, mais comme dans d'autres sphères de la vie, la modération rend les choses meilleures. Maintenant que je t'ai parlé de la problématique, je te partage quelques petits trucs pour maîtriser l'art de vivre un peu plus déconnecté.
Créez des zones sans technologie.
Ta chambre devrait être réservée à la détente et à l'amour et la salle à manger devrait seulement servir aux repas et aux discussions.
Te faire un projet DIY pour confectionner une boîte à cellulaires.
Il suffit de mettre ta boîte près de l'entrée et de demander à tes amis de laisser leurs appareils électroniques à l'intérieur lors de vos soirées. Réticences à prévoir, mais quand les gens remarqueront l'effet direct sur la qualité de la soirée, ils le feront peut-être chez eux.
Mettre à ton agenda une période de temps où tu laisseras tous tes écrans de côté.
Je vous conseille de prévenir vos proches que vous ne serez pas disponible pour répondre à leurs messages durant cette période. Ben oui, à tous une amie ou un patron qui capote un peu si on ne répond pas en 2 minutes !
Fermer ton cellulaire et ta tablette.
Parce que non, simplement couper le son ne suffit pas. Malgré l'absence de son, la vibration ou la lumière de l'écran sera une tentation.
Supprimez les notifications de certaines applications.
J'ai retiré l'application Facebook de mon iPhone et les notifications d'Instagram et des courriels. Je te rassure, je suis encore vivant pour écrire cet article.
T'offrir un week-end sans technologie.
Que ce soit une fin de semaine au spa, au chalet, chez des amis, etc. Je te promets que personne ne va-t'en vouloir de ne pas avoir mis une "story" de ce que tu as fait.
T'occuper les mains.
Tenir ton téléphone et l'ouvrir est sans doute devenu un réflexe. Que ce soit pour dessiner, écrire, jouer de la musique, tes mains s'ennuieront moins de ton téléphone si elles font autre chose.
Si tu te demandes encore ce que veut dire « être nomophobe », c'est la phobie d'être séparé de son appareil mobile. Si tu te sens incapable de dormir sans tes écrans, que tu te sens un peu cyberdépendant, je te suggère fortement de t'inscrire à une retraite du Digital Détox !
Et toi, crois-tu que les écrans te font perdre ton temps?