(Version anglaise ci-dessous.)
Élise et moi, sur quelques points en commun.
1- En grand avec des parents qui nous ont informé de la qualité des produits frais. Son papa est critique culinaire pour le journal Le Devoir; mes parents sont les anciens propriétaires de la fruiterie Chez Nino . (Les regarder se coller le nez bien fort sur une clémentine ou une pêche bien mûre pendant plusieurs minutes pour être sûr de bien en inhaler le parfum, on connait ça.) 2- On aime partager des bonnes adresses et à coeur le bonheur des gens autour de nous et de nos lecteurs.
Je connaissais le travail de son père, Jean-Philippe Tastet. C'est comme ça que j'ai connu Goûtet.ca et que j'ai voulu rencontrer Élise. Je consulte souvent le contenu de son site et je respecte énormément son travail ! Je suis allée la voir à son premier bureau, rue Saint-Laurent, pour en savoir un peu plus sur elle.
Élise, du haut de son 5p10 et de ses 27 ans, m'a ouvert la porte avec son grand sourire, pas de maquillage et un parfum tout doux. Son bureau est plein de lumière, comme elle. "Mais ça n'a pas toujours été lumineux" me dit-elle en riant. Elle m'a raconté le parcours qui a mené à son succès. D'abord son baccalauréat en communications à Concordia : " Ç'a été très dur, j'avais beaucoup de travail et en plus je ne parlais pas vraiment anglais." C'est pendant un stage chez Young et Rubicam qu'elle est tombée en amour avec l'industrie de la pub.
"J'ai ensuite eu un échange à Bruxelles et un stage dans l'agence Leo Burnett à Paris, mais ça a été annulé à la dernière minute. J'ai décidé de m'y rendre quand même et de me trouver du travail. J'ai cogné à plusieurs portes avant que quelqu'un de la petite agence Beaurepaire, à Paris, m'offre ma chance, mais quand même!"
Peu importe ce qu'on lui demandait de faire, Élise ce faisait qu'il faut et se débrouillait seule. Elle a appris énormément. Elle avait aussi le sentiment que la pub traditionnelle, finalement, ça a ses limites ; tu ne vois pas nécessairement l'impact de ton projet. En 2012, Élise a terminé son baccalauréat en communications avec une spécialisation en Intermédia. Un soir, elle est arrivée chez elle en disant à son père : " Papa tu dois partir d'un blog, c'est l'avenir ! " Elle lui a suggéré d'écrire des textes sur ce dont il n'avait pas la liberté de parler dans les journaux. Des topos avec sa belle plume sur le sel de mer, le prosciutto, etc. Mais le résultat qui en découlait n'était pas ce qu'elle avait en tête.
"J'ai commencé ma maîtrise au HEC en commerce électronique. C'est à partir de ce moment que je lui ai proposé de commencer à écrire moi-même."
Passionnée, elle a décidé de foncer. "C'était pas les meilleurs textes au début, mais j'ai pu véhiculer mes idées : j'ai enfin pu parler des restaurateurs que j'aime et raconter tout ce qui est derrière la restauration, donner les bonnes adresses !" Quand elle a fini sa maîtrise en 2015, elle avait 25 000 lecteurs par mois. Elle a senti l'engouement et a voulu poursuivre cette discussion avec son lecteur.
Tournant : malgré l'absence de revenus, Élise a pris les rêves de TASTET à temps plein au lieu d'accepter les offres dans les entreprises de commerce électronique. Elle s'est donnée un an pour rentabiliser le site. (Un an à vivre assez pauvrement, avec le peu d'argent qui lui restait de sa bourse de maîtrise et l'aide de son chum, Dieu merci.)
Pauvrement, genre... à quel point ? 80 heures de travail par semaine, toute seule dans son appartement…et sans magasiner !!! Pour une entrevue avec Normand Laprise, elle pouvait marcher jusqu'au Toqué pour économiser 3,25$ d'autobus. Avec toutes ces petites économies à gauche et à droite, elle a pu se permettre de tester un resto par semaine. Oui, sauf exception et indiqué sur l'article, Élise paye ses repas afin que Tastet soit transparent et authentique dans ses textes.
"Honnêtement, je ne comprenais pas comment j'allais faire de l'argent avec ce projet sur internet donc j'ai appris par moi-même, j'ai lu et j'ai travaillé TRÈS fort. C'était vraiment difficile. J 'ai appliqué pour la bourse du maire et je ne l'ai pas obtenu au premier coup, mais parce qu'ils ont aimé ma personnalité, ils m'ont mis dans la zone de coaching de Montréal Inc. Pendant un an gratuitement, j 'ai assisté à toutes les formations pour savoir comment améliorer ma stratégie marketing, mes ventes, la monétisation, etc. En septembre 2018, j'ai finalement obtenu la bourse du maire !
C'est ce qui lui a permis d'avoir un premier prêt, pour ensuite avoir son bureau et des employés. Élise est finalement entourée d'une petite équipe dont elle prend soin et il ya vraiment de quoi être fière ! Travail acharné porte ses fruits. Tastet, c'est tout simplement un guide des bonnes adresses qui répondent à leurs critères cachés, que ce soit un petit café (récent coup de coeur le café Hélico dans Hochelaga) ou un grand restaurant du centre-ville. L'angle est positif et non destructif. Le slogan "Si on en parle, c'est que c'est bon" ça veut tout dire.
Ce n'est PAS un site de critique culinaire. Ils travaillent à étendre leur présence à Québec, Sherbrooke, Tremblant et Toronto dans le mais d'éventuellement devenir le guide des bonnes adresses du Canada. Il y a un an, elle n'aurait jamais cru qu'elle aurait eu son équipe, un bureau et 1,5 million de lecteurs. Le succès attend ceux qui sont passionnés, résilients et travaillant.
Questionnaire Beautés
1- Tu crois que tout le monde dans leur vingtaine devrait...?
Voyageur. Tomber en amour. Faire des erreurs. Et apprendre de celles-ci.
2- Ton compte Instagram préféré ?
Paris , ta maman saton mon visage et queenelizabeth – ce sont les comptes qui me font le plus rire !
3- Tu n'es vraiment pas bonne pour ?
Le rangement – je suis vraiment organisé dans ma vie, mais extrêmement bordélique.
4- Ton dernier repas avant de mourir ?
Un festin italien avec plein de tomates fraîches, de basilic, de burrata, d'anchois, de pâtes et de pizzas !
5- Ton fond d'écran sur ton iPhone ?
Mon amoureux photographié par Paul Labonté. Très chaud.
6- Dans quelle ambiance es-tu ces temps-ci?
Je ne suis pas mal toujours dans une ambiance proactive et avec l'été qui arrive et tous nos projets c'est encore plus intense.
7- Qu'est-ce que tu ne peux pas supporter ?
Les gens négatifs. Le monde qui parle de merde ou qui se plaint tout le temps. Ça m'épuise. Et j'admire les gens courageux et honnêtes, ce sont deux de mes qualités préférées.
8- Quelqu'un a choisi que les gens pensent de toi, mais que c'est faux ?
Que tout me vient facilement. J'ai beaucoup, mais je donne beaucoup et j'investis beaucoup et je travaille beaucoup. Je n'ai jamais claqué des doigts et eu ce que je voulais, j'ai toujours dû travailler très fort pour l'obtenir et j'ai dû apprendre à développer ma patience. Je suis curieuse et optimiste et je cherche toujours à m'améliorer… ça semble m'amener des bonnes choses.
9- Secrètement, de qui es-tu groupie ?
Kylie Jenner. Tout le monde qui me connaît le sait, je suis secrètement extra fan de ce que les Kardashian on réussi à créer comme empire économique. Je ne suis pas fan du tout de tout ce que la famille projette, mais leur succès d'entreprises – chapeau.
10- Ton dernier lendemain de brosse était dû à quoi ?
Le trop bon vin que mon copain a choisi pour notre dernier souper d'amis à la maison.
Elise et moi avons quelques points communs.
1- Nous avons grandi avec des parents qui nous ont appris la qualité des produits frais. Son père est critique gastronomique au journal Le Devoir ; mes parents sont les anciens propriétaires du magasin de fruits et légumes fins Chez Nino (les regarder mettre leur nez sur une clémentine ou une pêche bien mûre pendant plusieurs minutes pour être sûr de bien respirer le parfum, ça on le sait).
2- Nous aimons partager de bonnes adresses et nous avons à cœur le bonheur des gens qui nous entourent et de nos lecteurs.
Je connaissais le travail de son père, Jean-Philippe Tastet. C'est comme ça que j'ai rencontré Tastet.ca et que j'ai eu envie de rencontrer Elise. Je consulte souvent le contenu de son site et je respecte énormément son travail ! Je suis allée la voir à son premier bureau, rue Saint-Laurent, pour en savoir un peu plus sur elle.
Elise, du haut de ses 5p10 et de ses 27 ans, m'a ouvert la porte avec son grand sourire, sans maquillage et un parfum tout doux. Son bureau est plein de lumière, comme elle. "Mais ce n'était pas toujours brillant", rit-elle. Elle m'a raconté le parcours qui a conduit à son succès. D'abord son baccalauréat en communications à Concordia : « C'était très dur, j'avais beaucoup de travail et je ne parlais pas vraiment anglais. C'est lors d'un stage chez Young et Rubicam qu'elle est tombée amoureuse du monde de la publicité.
" J'ai ensuite eu un échange à Bruxelles et un stage à l'agence Leo Burnett à Paris, mais celui-ci a été annulé à la dernière minute. J'ai quand même décidé d'y aller et de trouver un emploi. J'ai frappé à plusieurs portes avant que quelqu'un de la petite agence Beaurepaire à Paris m'a offert ma chance ; un stage non rémunéré, mais quand même !"
Peu importe ce qu’on lui demandait de faire, Elise faisait ce qu’il fallait et se débrouillait toute seule. Elle a beaucoup appris. Elle a aussi le sentiment que la publicité traditionnelle a enfin ses limites ; vous ne voyez pas forcément l'impact de votre projet.
En 2012, Élise complète son baccalauréat en communications avec spécialisation en intermédia. Un soir, elle rentre à la maison et dit à son père : "Papa, tu dois créer un blog, c'est l'avenir !" Elle lui a suggéré d'écrire sur ce dont il n'était pas libre de parler dans les journaux. Topos avec sa belle plume sur du sel marin, du prosciutto, etc. Mais le résultat n'était pas celui qu'elle avait en tête.
"J'ai commencé mon Master à HEC en e-commerce. C'est à partir de ce moment que je me suis proposé de me lancer dans l'écriture." Passionnée, elle a décidé de se lancer. "Ce n'était pas les meilleures paroles au début, mais j'ai pu transmettre mes idées : je pourrais enfin parler des restaurateurs que j'aime et tout raconter derrière la restauration, donner les bonnes adresses !" Lorsqu'elle a obtenu son diplôme en 2015, elle comptait 25 000 lecteurs par mois. Elle ressentait l'enthousiasme et souhaitait poursuivre cette discussion avec ses lecteurs.
Tournant : Malgré le manque de revenus, Elise a pris les rênes de TASTET à plein temps au lieu d'accepter des offres dans des sociétés de commerce électronique. Elle s'est donnée un an pour rentabiliser le site. (Une année à vivre dans la pauvreté, avec le peu d'argent qu'il lui restait de sa bourse de maîtrise et l'aide de son petit ami, Dieu merci.
Pauvre, genre... combien ? 80 heures de travail par semaine, toute seule dans son appartement... et sans courses !!! Pour une entrevue avec Normand Laprise, elle pourrait marcher jusqu'au Toqué pour économiser 3,25 $ sur les autobus. Avec toutes ces petites économies à gauche et à droite, elle a pu se permettre de tester un restaurant par semaine. Oui, sauf indication contraire sur l'article, Élise paie ses repas pour que Tastet soit transparent et authentique dans ses textes.
"Honnêtement, je ne comprenais pas comment j'allais gagner de l'argent avec ce projet sur internet alors j'ai appris par moi-même, j'ai lu et j'ai travaillé TRÈS dur. C'était vraiment dur. J'ai postulé pour la bourse du maire et je ne l'ai pas fait. Je n'ai pas compris du premier coup, mais parce qu'ils aimaient ma personnalité, ils m'ont mis dans la zone coaching de Montréal Inc. Pendant un an gratuitement, j'ai suivi toutes les formations pour apprendre à améliorer ma stratégie marketing, mes ventes, ma monétisation. , etc. En septembre 2018, j'ai enfin obtenu la bourse de maire !
C'est ce qui lui a permis d'obtenir son premier prêt, puis son bureau et son personnel. Elise est enfin entourée d'une petite équipe dont elle s'occupe et il y a de quoi être vraiment fière ! Travail acharné porte ses fruits.
Tastet est tout simplement un guide des bonnes adresses qui répondent à leurs critères, qu'il s'agisse d'un petit café caché (le café Hélico dans Hochelaga est son dernier coup de coeur ) ou un super restaurant du centre-ville. L'angle est positif et non destructif. Le slogan « Si on en parle, c'est bon » veut tout dire ! Ce n'est PAS un site d'avis culinaires. Ils travaillent à étendre leur présence à Québec, Sherbrooke, Tremblant et Toronto dans le but de devenir à terme le guide des bonnes adresses au Canada. Il y a un an, elle n'aurait jamais cru qu'elle aurait son équipe, un bureau et 1,5 million de lecteurs. Le succès attend ceux qui sont passionnés, résilients et travailleurs.
Questionnaire beautés
1- Pensez-vous que tout le monde dans la vingtaine devrait... ?
Voyage. Tomber amoureux. Faire des erreurs. Et apprenez d’eux.
2- Votre compte Instagram préféré ?
Betches, yourmomsatonmyface et queenelizabeth, ce sont les récits qui me font le plus rire !
3- Tu n'es vraiment pas doué ?
Ranger – Je suis vraiment organisé dans ma vie, mais extrêmement désordonné.
4- Votre dernier repas avant de mourir ?
Un festin italien avec beaucoup de tomates fraîches, basilic, burrata, anchois, pâtes et pizzas !
5- Votre fond d'écran sur votre iPhone ?
Mon amoureux photographié par Paul Labonté. Très chaud.
6- De quelle humeur êtes-vous ces jours-ci ?
Je suis toujours d'humeur proactive et avec l'été qui arrive et tous nos projets, c'est encore plus intense.
7- Qu'est-ce que tu ne supportes pas ?
Des gens négatifs. Le monde qui parle ou se plaint tout le temps. Il m'a use. Et j'admire les gens courageux et honnêtes, ce sont deux de mes qualités préférées.
8- Quelque chose que les gens pensent de vous, mais ce n'est pas vrai ?
Que tout me vient facilement. J’ai beaucoup, mais je donne beaucoup, j’investis beaucoup et je travaille beaucoup. Je n’ai jamais claqué des doigts pour obtenir ce que je voulais, j’ai toujours dû travailler très dur pour l’obtenir et j’ai dû apprendre à développer ma patience. Je suis curieux et optimiste et j'essaie toujours de m'améliorer... cela semble m'apporter de bonnes choses.
9- En secret, de quel groupe es-tu ?
Kylie Jenner. Tous ceux qui me connaissent savent que je suis secrètement un fan supplémentaire de ce que les Kardashian ont réussi à créer en tant qu'empire économique. Je ne suis pas du tout fan de tout ce que la famille projette, mais de leur succès commercial - chapeau.
10- Quel a été votre dernier brossage le lendemain ?
Le trop bon vin que mon copain a choisi pour notre dernier dîner entre amis à la maison.