Au début, j'hésitais à écrire mon histoire, mais plus je racontais mon expérience à mes amis, plus je réalisais que nous avions tous vécu la même situation délicate, inconfortable et douloureuse la première fois que nous l'avions fait et qu'il n'y avait rien à faire. avoir honte de. Non, je ne parle pas de sexe, je parle de cire. Bonjour, je m'appelle Lucia et voici l'histoire de ma première épilation brésilienne.

Il y avait tellement de raisons pour lesquelles j'ai décidé de passer de mon - oh si horrible enfermement d'une heure dans la salle de bain avec des bandes de cire froide et un sèche-cheveux - à - laisser un étranger l'épiler pour moi -. Mais la SEULE raison pour laquelle il m’a fallu 8 ans pour obtenir mon diplôme était : la peur.

Essaye de me comprendre. La première fois que j'ai essayé de m'épiler là-bas... mes parties féminines saignaient et mes amis étaient à l'extérieur de la salle de bain en train de chercher sur Google comment nettoyer la cire qui ne se détachait pas correctement . C'était un cauchemar!

Au fil du temps, j'ai appris à maîtriser l'art du cire de bikini à la maison. Achetez un paquet de bandes de cire froide, coupez-les en tailles suffisamment petites pour que l'utilisation d'une pince à épiler puisse agir plus rapidement, chauffez-les au sèche-cheveux et essayez d'épiler la ligne du bikini en moins de 2 heures. Oh la tension et la peur lorsque vous êtes sur le point d'arracher cette bande de cire qui est assez proche de votre plus sensible… Mais assez parlé du passé et du futur (même si en fait mon histoire s'est produite il y a un mois).

Comme certains d'entre vous le savent peut-être (quoi de neuf Beauties Tribe ?!), je suis un peu nouveau ici , tout comme Patty, mon amie vénézuélienne. Cela faisait quelques semaines qu'elle cherchait un endroit agréable où on pourrait lui faire les sourcils et les jambes, mais elle n'avait pas réussi à trouver un bon endroit. Finalement, elle s'est rendue dans un endroit spécial près de chez elle et elle m'a tout raconté :

Lucia, je me suis procuré une cire brésilienne. Tu dois le faire!

Je veux mettre cela en perspective, d'accord ? Patty a 4 ans de moins que moi. Elle ne s'était même jamais arraché un poil de vous savez où , et elle est allée toute seule se procurer une épilation brésilienne complète !!! Elle n'est pas TRÈS courageuse ou quoi ? Et quand je lui ai demandé, comment ça s'était passé ? Elle dit simplement avec un grand sourire sur le visage :

Vie. En changeant.

OK ça y est. Je fais ça!

Lorsqu’il s’agit d’épilation à la cire, le timing est primordial. Vous partez bientôt en voyage ? Y a-t-il un événement romantique à venir ? Les poils sont-ils suffisamment longs pour être parfaitement épilés ? Est-ce que tu vas avoir tes règles ? Autant de facteurs à prendre en compte avant de prendre rendez-vous soit avec un spécialiste, soit avec les bandes d'épilation à froid et le sèche-cheveux. Mon timing était impeccable à un petit détail près : ils ne prennent pas de rendez-vous, premier spectacle, premier servi. Je déteste cette règle.

J'y suis allé avec mon ami Julio, auprès de qui je souhaite m'excuser publiquement pour le traumatisme que j'ai pu lui causer. J'étais très nerveux et il a eu la gentillesse (courageux) de m'accompagner dans ce voyage de douleur qu'aucun homme n'a besoin de vivre. Puisque « premier spectacle, premier servi » , nous avons décidé que c'était une bonne idée d'y aller un beau samedi après-midi, où tout le monde devrait être dehors pour jouer dans le parc ou faire quelque chose de plus important que le fartage. Faux.

Par sécurité et par respect, je ne divulguerai pas le vrai nom de cet endroit, alors appelons-le simplement « Fast and Furious Hair Removal Spa ». MDR.

Mais cette première entrée. Je ne l'oublierai jamais. Nous sommes restés là, figés pendant 5 minutes, à réfléchir : est-ce qu'ils distribuent de l'épilation gratuite aujourd'hui ou quoi ?

La salle d'attente était bondée ! Chaque séance était prise et il y avait aussi des dames debout au coin qui attendaient. La salle d'attente était suffisamment grande pour accueillir 30 personnes. Les murs étaient peints en rose et il y avait de fausses colonnes grecques tous les deux mètres. L'éclairage provenait de mini lustres en plastique au plafond et d'une lampe de table en forme de fleur avec une lumière fluorescente. La seule chose qui manquait était un autel pour la « Vierge de Guadalupe » et cet endroit aurait été SUR LE POINT !

Tout au fond de la salle d'attente, au comptoir de la réception, se trouvait un vieux gros gars assis au milieu de deux dames à l'apparence d'infirmières, qui organisait la fête. Lunettes de soleil, chemise ouverte révélant qu'il n'utilise pas les services du « Fast and Furious Hair Removal Spa ». Grosse moustache, visage grincheux et en sueur. Comment peuvent-ils le mettre comme la première chose que vous voyez lorsque vous allez dans un salon d’épilation, c’est quelque chose que je ne peux pas expliquer.

Allons à la maison.

Julio m'a convaincu de rester et de demander. J'ai traversé la pièce en essayant d'avoir l'air super confiant, et alors que je m'approche du comptoir de réception, je marmonne timidement :

- Salut, je suis là pour....

- Prends un numéro !

J'ai rapidement fait ce que l'homme grincheux m'a dit et je suis retourné en marchant rapidement là où se tenait Julio, toujours dans l'entrée. Il n'avait pas bougé d'un pouce. Le pauvre, je ne sais pas qui avait le plus peur : lui ou moi. Nous avons regardé mon numéro : 57. Nous avons levé les yeux vers l'écran : 23 ?!?!

Les chiffres évoluaient rapidement, nous avons donc décidé de rester. Nous avons trouvé deux chaises vides entre « une femme en train de manger son déjeuner dans un tupperware » et « une adolescente agaçante au téléphone ».

Après quelques minutes, je me suis détendu et j'ai commencé à regarder de plus près toutes les femmes qui attendaient dans la pièce. Les âges variaient de 14 à 60 ans. Ils étaient tous si différents. Différentes couleurs, différentes races, différents âges, seul, avec des amis, envoyer des SMS, manger, attendre…. Nous étions tous si différents les uns des autres, et pourtant nous étions tous là dans le même but : enlever quelques poils indésirables.

Mon numéro était affiché. Mes mains transpiraient et mon cœur battait à tout rompre. Ok, il est temps de s'y mettre (littéralement).

A l’intérieur, le lieu ressemblait à une usine d’épilation ! Je pouvais comprendre pourquoi les chiffres évoluaient si rapidement. Il y avait deux ensembles de 8 chaises inclinables dans une pièce et un autre dans la deuxième pièce. Toutes les dames qui y travaillaient étaient occupées à se déplacer à la vitesse de la lumière avec l'épilation à la cire et l'enfilage. Comme des machines à épiler, ils ont envoyé les dames au visage tuméfié, les unes après les autres.

Une gentille dame m'a montré une chaise vide du plateau et m'a demandé de m'asseoir et d'attendre.

Mais je suis là pour l'épilation du bikini.

Je lui ai dit en pensant : pas question José ! Un étranger qui regarde mon hoha est plus que suffisant, merci !

Elle s'est excusée de ne pas le savoir et m'a emmené dans la salle privée où la magie opère. L'épilation bien sûr !!!

J'ai attendu une minute, debout dans un coin, regardant le lit, souhaitant être ici pour un rendez-vous de massage plutôt que pour un rendez-vous de torture.

La dame asiatique est arrivée : « La Professionnelle ».

Évidemment, je voulais faire quelques petites discussions avant le déchirement, alors je lui ai dit que c'était ma première fois et que j'étais super nerveux, et s'il te plaît, sois gentil et doux avec moi, et bla… bla.

Elle a placé de nouvelles couvertures en tissu dans le lit spécial et s'est tournée vers moi. Prête chérie ? Je lui ai demandé si je devais tout enlever (question bête) et bien non... tu peux laisser ta chemise bien sûr ! Mais si vous voulez avoir le brésilien complet, alors oui, vous devez enlever vos sous-vêtements.

...6,5 minutes plus tard.

Je jure qu'il n'en a pas fallu plus, La Profesional en avait fini avec moi et était prête à épiler le hooha de quelqu'un d'autre.

Donc, mon expérience globale était la suivante :

De 0 à la pire crampe menstruelle de votre vie, cela fait un solide 7.

Alors ça fait mal ce que c'est censé faire, ni plus ni moins, mais tu n'es là que quelques minutes et c'est fait ! C'est inconfortable, oui un peu, mais il vaut mieux qu'un professionnel le fasse à votre place au lieu de vous faire du mal en essayant. Mon conseil : faites-le, cela change la vie.

Voici quelques endroits du grand Montréal que la tribu des Beautés vous recommande :

Léa recommande l'Institut France Laflamme et le Bar Beauté Maggie Bouffard (Rive-Sud) ainsi que The Ten Spot à Westmount etBella Clinique à Griffintown.

Gabriella recommande EQlib en centre-ville.